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Florence Bird, présidente de la Commission qui porte son nom, explique la nécessité de mener une commission royale d'enquête sur la situation de la femme au Canada et son mandat.
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La commission Bird sur la situation de la femme canadienne [Journaliste]: Madame Francis, avez-vous été surprise du coup de téléphone que vous a donné monsieur Pearson ?
[Anne Francis]: J'étais absolument bouleversée. Je n'avais pas la moindre idée que mon nom était considéré.
Alors j'étais absolument étonnée.
Et j'ai dit euh, il faut que j'aie 24 heures pour discuter avec mon mari.
Mais c'est extraordinaire? Non je n’avais pas la moindre idée.
[J]: Et vous en avez discuté avec votre mari ?
[AF]: Certainement, parce que s’il ne me donnait pas la coopération de confiance, je ne pouvais rien faire sans assistance.
[J]: Maintenant vous êtes la présidente de la commission royale d'enquête pour le statut de la femme.
C'est très sérieux, une Commission royale d'enquête, n'est-ce pas ?
[AF]: C'est très sérieux et j'espère que nous pouvons beaucoup faire. Il faut beaucoup étudier et beaucoup travailler aussi.
[J]: Mais est-ce que les femmes au Canada ont suffisamment de problèmes pour justifier une Commission royale d'enquête ?
[AF]: Les femmes le pensent, et je pense qu'elles ont raison.
Parce qu'il y a des lois qui ont été écrites, il y a disons,
dans la reine Victoria. Alors la reine Victoria est morte, mais, euh, les lois restent encore.